Depuis les travaux de Jules Michelet, les historiens ont tendance à attribuer à la Renaissance des formes et un sens précis : située au cœur des XV e et XVI e siècles, elle donnerait un élan au monde moderne en s’appuyant sur une résurgence des formes de l’Antiquité. On lui prête volontiers d’être une période […]
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Nov
01
Oct
22
Quelques souvenirs de la XVIème édition du Congrès International de Droit canonique
Retrouvez quelques photos et le programme, pour l’édition de l’été 2020, repoussée à cette année en raison des restrictions sanitaires, qui s’est déroulée à l’Université Saint-Louis du Missouri. DSR avait eu le plaisir d’y envoyer deux de ses membres : Édouard Martin & Sofiane Yahia Cherif ! Programme complet PDF
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Oct
10
Parution de la thèse de doctorat de Benoît HABERT
Félicitations à Benoît Habert, dont la thèse portant sur la garantie des libertés sous le Second Empire, vient de paraître aux éditions de la Mémoire du Droit ! Avec, en prime, préface de Brigitte BASDEVANT-GAUDEMET & François SAINT-BONNET !
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Juil
01
Soutenance de thèse de l’abbé Augustin CIONGO
Félicitations à l’abbé Augustin CIONGO KASANGANA, qui a soutenu, ce jeudi 30 juin, sa thèse de doctorat « L’Eglise catholique et le Congo belge. Approche historico-juridique des relations institutionnelles de 1885 à 1960 », gratifié de la mention cum laude !
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Mai
19
Appel à candidature – Atelier doctoral (École Française de Rome)
Le Programme GlobalVat, qui associe notamment DSR et le LARHRA (Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes, UMR 5190), organise un atelier doctoral « Étudier la papauté contemporaine (XIXe-XXe siècles) : historiographie, sources et méthodes », qui se tiendra à Rome, les 3 et 4 novembre prochains. La candidature est ouverte à tout étudiant de master ou doctorat, de […]
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Mai
19
XVIIe Congrès de la Consociatio internationalis studio iuris canonici promovendo
L’Institut Catholique de Paris accueillera, du 13 au 16 septembre prochain, la 17ème édition du congrès de la Consociatio Internationalis, qui aura, cette année, pour thème « Personne, droit et justice : la contribution du droit canonique dans l’expérience juridique contemporaine », à laquelle participera notamment M. le Professeur JANKOWIAK. Inscription obligatoire. Programme complet PDF Plus d’informations […]
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Mai
19
2ème édition du séminaire doctoral « Theology and religious studies » de l’Université de Lund
Le Professeur François JANKOWIAK ainsi que Sarah THOMAS, doctorante de DSR, auront le plaisir de représenter l’université Paris Saclay à la deuxième édition du séminaire doctoral « theology and religious studies » de l’Université de Lund (Suède), qui se tiendra en septembre prochain. Plus d’informations
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Mai
19
16th International Congress of Medieval Canon Law
La 16ème édition du Congrès International de Droit canonique médiéval, ajournée en 2020 en raison des circonstances sanitaires, aura finalement lieu à l’Université de Saint-Louis (Missouri), du 17 au 23 juillet prochain ! DSR aura le plaisir d’y voir y participer deux de ses membres : Sofiane YAHIA CHERIF & Edouard MARTIN. Plus d’informations Programme […]
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Avr
05
Dialoghi sul Risorgimento
Rencontre romaine, le 6 avril à 16h30, autour du volume « il concilio vaticano I e la modernità » (dirigé entre autres par M. le Professeur JANKOWIAK) ; possibilité de suivre la conférence à distance sur la page @BSMCstoriamoderna : https://www.facebook.com/BSMCstoriamoderna
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Mar
05
Parution de la thèse de doctorat de Guy BUCUMI
Félicitations à Guy Bucumi, dont la thèse de doctorat, soutenue en 2018 au centre DSR, vient de paraître chez Mare & Martin, préfacé par Brigitte BASDEVANT-GAUDEMET ! Titre d’édition : « religions et pouvoir étatique en Afrique centrale – Église catholique, églises évangéliques, laïcités : Cameroun, Congo, Gabon et République démocratique du Congo » ISBN : 978-2-84934-566-5
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En finir avec le nominalisme ?
Alice Zeniter a cité Roland Barthes pour synthétiser le projet suivant : « Il s’agit d’arracher la langue à une normalisation qui lui fait perdre tout son sens » (La Croix L’Hebdo, Paris, Bayard, Semaine du 9 septembre 2022, p. 15). L’écrivain entretient, effectivement, en écriture, un rapport étroit avec la société. Les mots gardent, en toutes disciplines, une signification qui relève d’une certaine essence. L’honnête homme ne doit donc pas les considérer avec légèreté sous prétexte de vulgarisation. Le juriste, par exemple, sait ce que l’on doit à l’universalisme, dans ses expressions stoïciennes ou chrétiennes. Il fut un formidable vecteur de transcendance et de respect des diversités. Le spécialiste de la norme s’attache aussi avec précision à la liberté : dans le contrat, la loi des parties favorise les rencontres créatrices et nourrit les propriétés émergentes (Hubert Reeves). L’autonomie de la volonté s’accommode néanmoins de la contrainte, sans laquelle aucune obligation ne peut exister. C’est la raison pour laquelle le Code Civil place le rapport contractuel sous l’égide de la confiance et de la foi pour protéger la dignité du partenaire le plus vulnérable.
Les tenants de l’universel, comme les Pères fondateurs de notre Constitution civile (Jean Carbonnier), ont su, par ces prouesses intellectuelles, nous alerter quant aux conséquences mortifères du repli sur soi, d’une part, et du libéralisme absolu, d’autre part. En éducation civique et historique, les manuels scolaires, pourtant, se contentent d’approximations depuis des générations. Ils confondent République et Démocratie sans se soucier des subtilités juridiques qui caractérisent chacun de ces régimes politiques. Ils vantent les sophismes athéniens, résument les réussites de la Cité de Périclès au triomphe du principe majoritaire en se détournant des minutieux ressorts de la souveraineté populaire antique. Il appartient à l’artisan de la norme de refuser cette normalisation de la connaissance. Il importe aujourd’hui prioritairement d’enseigner l’essence pour que toutes et tous, dans la communauté des femmes et des hommes de bonne volonté, puissent se saisir de la beauté complexe des invariants culturels de nos modèles institutionnels. C’est à cette condition que les collectifs, bien irrigués par le savoir, trouveront un moyen de ré-enchanter le monde contemporain.Guerric MEYLAN
Droit & Sociétés Religieuses